Colonel Howard Ravenscroft Johnson

  • Home
  • Colonel Howard Ravenscroft Johnson
Colonel Howard Ravenscroft Johnson

Colonel Howard Ravenscroft Johnson est né le 18 juin 1903 à Washington DC. Il était le fils d’un fabricant de bateaux.
Il s’est emmerdé durant deux décennies dans l’US Army de l’entre deux guerres, servant notemment à Ft Sill, OK, Tientsing China, la Zone du canal de Panama, et Ft Meade, MD.
A la mi novembre 1941, il prend le commandement du 501st Parachute Infantry Regiment à Toccoa, et en fait l’une des unités les mieux préparées de toute l’US Army.
Ses proches l’appelaient « Skeets », ou « Johnny », et ses soldats « Pappy Johnson », mais il est connu pour le surnom de « Jumpy » car il sautait plusieirs fois par jour, dès que possible. Avant que le régiment ne parte pour l’Angleterre en janvier 44, il avait plus de 130 sauts à son actif!! Il disait qu’il sautait beaucoup… car il avait la trouille, et que c’était le seul moyen de confronter cette peur!
Il s’entrainait aussi chaque jour au lancer du couteau, et à dégainer son .45. Il conduisait sa jeep comme un furieux! Il était marié, avec une fille et un fils.

Le 6 octobre 1944, dans l’après midi, Jumpy Johnson inspecte les positions de D Company le long de la grande digue à Driel près d’Heteren. Il est arrivé en jeep et les observateurs allemands l’ont repéré. Johnson discute avec les boys de D Company. Ceux ci sont en train de cuire un poulet. Le vol d’animaux de ferme est strictement interdit par le haut commandement américain? attiré par l’odeur, Johnson demande ; « Ca sent bon! What’s cookin’? » réponse des GI’s ; « du lapin Sir! » Johnson réplique ; « Jamais senti un aussi bon lapin! ». Il s’éloigne en souriant.
Peu après, les allemands déclenchent un très court barrage d’artillerie sur le CP de D/501. Johnson tombe. Il est conscient quand le Medic « Mother » Madigan se précipite pour lui porter assistance. Johnson présente une large blessure au niveau du cou et de l’épaule droite. Mais il se plaint du dos. Madigan fait appeler le chirurgien du régiment, Dr Louis Axelrod. Celui ci arrive rapidement et devant les plaintes de Johnson, lui inspecte le dos. Un shrapnel d’une douzaine de centimètres a pénétré par le dos et a détruit toute la partie abdominale. Axelrod sait à partir de cet instant que Johnson est perdu. Johnson souffre et demande à plusieurs reprises à son garde du corps, le fameux Robert O’Donnel Nicolai, qui s’illustrera lors de « The incredible Patrol », de le frapper au menton pour l’assomer. Johnson est emporté dans la grande ferme qui sert de CP à D Company à Heteren. Il murmure à Axelrod : « Take care of my boys… »On tente de l’évacuer mais les allemands surveillent les accès. Il faut attendre la nuit. Sgt Chester Brooks est à son chevet. Il tente de lui offrir une cigarette. Johnson s’énerve ; « Tu sais bien que je fume pas!!! » Ce n’est qu’à la nuit qu’il atteint l’hopital à Nijmegen. Il meurt sur la table d’opération du Dr Francis Carrel.

Image
Image
Image
Image